La députée du Donbass du parti des Régions Elena Bondarenko, ancienne journaliste, donne une leçon à une novice de la presse propagandiste ukrainienne dans les couloirs de la Rada. Cette dernière lui demande si l’on assiste à une guerre de l’information en Ukraine et ce qu’elle pense de l’envoi par la Russie de son armée dans l’est du pays. Bondarenko qualifie sa question de provocation et lui apprend un principe de base du métier : “Vous dites que la Russie a envoyé des troupes en Ukraine, apportez en des preuves tangibles”. La novice, qui a dû être à l’école des médias occidentaux pour qui le mensonge répété tient lieu de réalité en reste coite. Bondarenko enchaîne : “Vous participez actuellement à la guerre de l’info : vous mentez !” Toujours pédagogique elle lui explique : “Chez nous combattent des Polonais qui sont en armes à l’aéroport de Donetsk, chez nous combattent des Français et ils combattent des deux côtés, vous diriez en vous appuyant sur ces faits que la Pologne et la France nous font la guerre ?” La petite jeune fille insiste sur la “présence de l’armée russe”, Bondarenko lui donne alors la recette du bon journalisme : “Vous participez à une provocation journalistique, à la guerre de l’information. Si vous voulez la gagner, dites la vérité ! Si vous mentez, vous allez perdre votre auditoire qui ne vous croira plus”. On ne saurait trouver d’explication plus pertinente à la crise de la presse occidentale et notamment française, qui sur la crise ukrainienne, répète en boucle les mêmes âneries que la petite ukrainienne. Bondarenko, toujours pédagogique lui recommande : “Dites la vérité, c’est la seule méthode pour gagner la guerre de l’information !”. Pour conclure : “Certains n’arrêtent pas de mentir au nom de la patrie, (…) et mentir est un crime selon la Bible et selon la loi”.
Une leçon de journalisme et de morale, qui vont de pair.
Rappelons que depuis le coup d’Etat du 22 février dirigé par l’ambassade US et auquel ont directement participé les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne Fabius, Steinmeier et Sikorski, les députés de l’opposition du parti des Régions et du parti communiste sont agressés physiquement et quasiment interdits de séjour à la Rada, où règne la terreur néo-nazie.
https://www.youtube.com/watch?v=IQgRoeRvb0Y&feature=youtu.be
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