Dans le Donbass en 2014 comme à Beslan en 2004, les terroristes accomplissent leur oeuvre de mort. Leur cible est la même : les enfants, l’éducation, l’avenir de la société. Mais cette fois ils sont soutenus et financés par Washington et par Bruxelles.
Hier dimanche 31 août, la nouvelle tombe sèche sur le site de Ria Novosti : “Le premier septembre, les leçons ne commenceront ni dans les écoles ni dans les établissements supérieurs de Donetsk et des autres villes de la République populaire de Donetsk.”
La raison ? : “Selon les décomptes du ministre de l’instruction et des sciences de la république autoproclamée, actuellement ne se trouvent à Donetsk qu’environ 10% des élèves – la majorité des parents ayant préféré emmener leurs enfants ailleurs. PLus de 170 jardins d’enfants, écoles et universités ont été endommagés par des bombardements constants sur tout le territoire de la région de Donetsk. Certains d’entre eux ont sont complètement détruits. Les destructions les plus importantes ont été recensées dans les villes de Chakhtiorsk, Gorlovka et Sniejnoïé.”
Ce sont les villes qui ont connu pendant plus de deux mois des bombardements à l’arme lourde contre les objectifs civils par des détachements de la Garde nationale et des bataillons néo-nazis, incapables d’affronter la résistance dans des combats loyaux, et appliquant là la doctrine de guerre de leurs conseillers américains. L’ONU recense plus de 2000 civils tués et plus de 5000 blessés, parmi lesquels de nombreux enfants.
Il y a tout juste dix ans des terroristes islamistes lourdement armés ont fait irruption dans l’école n°1 de Beslan en Ossétie du nord, les retenant en otage pendant 3 jours dans des conditions inhumaines et installant un dispositif mortel qui a tué 344 civils dont 186 enfants au moment de la prise d’assaut par les forces de l’ordre. Drame dont des néoconservateurs hystériques dans le genre d’André Glucksman se sont lâchement emparés pour déchaîner leur propagande contre la Russie.
Aujourd’hui dans le Donbass, les terroristes sont les alliés de Washington et de Bruxelles, qui les finance et les conseille pour perpétrer un génocide.
Frédéric Saillot
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