Jusqu’à la Renaissance, la Corée resta “terra incognita” en Europe (1). Les cartes du XVIe siècle figuraient d’ailleurs cette contrée sous la forme d’une île. A lire certaines analyse, l’on pourrait penser que la Corée est demeurée “terre inconnue” jusqu’à nos jours. Ce pays fut pourtant exploré à compter de la seconde moitié du XIXe siècle, faisant souvent figure d’espace confiné. Un ouvrage dédié à l’histoire de son Eglise en témoigne : « La Corée est un pays de montagnes. Une grande chaîne, partant des Chan-yan-alin dans la Mandchourie, se dirige du nord au sud, en suivant le rivage de l’est dont elle détermine les contours, et les ramifications de cette chaîne couvrent le pays presque tout entier (…) presque partout, vous semblez être emprisonné entre les rochers, resserré entre les flancs de collines, tantôt nues, tantôt couvertes de pins sauvages, tantôt embarrassées de broussailles ou couronnées de forêts » (1). Les Européens étaient naturellement intéressés par ses richesses en or, en argent et en cuivre mais éprouvaient la plus grande peine à définir ce pays qui n’était ni la Chine, ni le Japon. Aussi la péninsule coréenne est elle restée une énigme jusqu’à nos jours. Si cette dernière ne se laisse pas facilement saisir, c’est peut être en raison des magnétismes contradictoires qui agissent sur elle. La péninsule coréenne se présente en effet comme un espace hautement convoité, dont l’intérêt stratégique est à l’origine de fractures intérieures (I). En même temps, de vigoureuses forces centrifuges tendent à rapprocher les Etats qui se divisent ce territoire tout en les intégrant de façon parallèle dans le mouvement de translation de l’économie mondiale de l’Occident vers l’Orient (II).
– I – Un espace stratégique, vecteur de fractures stratégiques
Véritable pont entre la Chine et le Japon, la Corée fut très tôt soumise à des forces extérieures antagonistes influant sur le destin des royaumes qui la constituaient. C’est ainsi que le royaume du Koguryo au nord, s’opposa à celui de Baekje au sud-ouest. Après avoir résisté pendant longtemps à la pression chinoise, le môle de résistance du nord fut transformé en une marche militaire de la Chine. Cette contrée inaccessible, désignée sous le nom de “royaume des ermites”, fut soumise aux attaques de l’Empire maritime japonais à la fin du XIXe siècle.
Le Koguryo, un môle de résistance devenu marche militaire de la Chine
Le royaume du Koguryŏ se constitua avant le IIe siècle av. J.-C. sous la forme d’une cité fortifiée dans le nord de la péninsule. De son côté, le royaume de Baekje se structura au sud-ouest de la Corée, au sein de la confédération de Mahan, en tirant profit de la fertilité du bassin de la rivière Han où il était installé. Il s’agissait alors de la région la plus densément peuplée et la plus développée d’un point de vue agricole. Le royaume de Baekje s’imposa comme l’intermédiaire économique et culturel entre la Chine et le Japon. Toutefois, le Koguryŏ affirma sa domination sur l’ensemble de la péninsule à partir du début du Ve siècle. Après la conquête d’une partie de la Mandchourie au nord, et d’une partie du royaume de Baekje au sud, la capitale fut déplacée à Pyongyang en 427. Profitant de la division de la Chine entre dynasties du Nord et du Sud, ce royaume parvint à manœuvrer politiquement pour affirmer sa puissance dans la région. Toutefois, l’unification de la Chine par la dynastie Sui à partir de 581 puis par la dynastie Tang à partir de 618 eut une influence majeure sur la géopolitique de la péninsule coréenne. Une guerre éclata en 598 entre les Sui et le Koguryŏ. Plusieurs invasions furent lancées par les souverains chinois, mais un chef militaire du Koguryŏ, Eulji Mundeok, parvint à leur tenir tête, malgré une infériorité numérique importante. Ces défaites chinoises précipitèrent la chute de la dynastie chinoise des Sui. Au VIIe siècle eurent lieu de nouvelles tentatives d’invasions chinoises, mais qui se soldèrent également par des échecs. Ces guerres contre la Chine entamèrent toutefois la puissance du Koguryŏ, et précipitèrent sa chute en 668. Les Tang établirent alors des commanderies dans la région, dans le but d’intégrer le nord de la péninsule à leur empire. Quatre commanderies militaires furent instituées au nord et la Corée fut divisée en deux états à la fin du VIIe siècle.
Le royaume du matin calme contre celui des ermites
La division de la Corée ne fut pas sans effet sur les représentations mentales qui se cristallisèrent au fil du temps : ce pays fut perçu dès le XIXe siècle comme une terre lointaine, inaccessible et profonde. Une dyade forte s’ancra alors dans deux figures parallèles, celles du calme et de l’érémitisme (2). Frédéric Boulesteix écrit : « Le Royaume ermite perpétue les représentations du sage oriental. L’expression se retrouve souvent déclinée, depuis le Royaume solitaire d’Edmond Plauchu en 1884 jusqu’au triste royaume des ermitages de Guillaume Apollinaire en 1916 (3). Contrairement à l’image du pays du « Matin calme », d’origine française, celle-ci est avant tout anglo-saxonne et s’inscrit – au début tout au moins – dans le discours chrétien des premiers missionnaires protestants américains, pour lesquels la Corée est « l’un des derniers pays ermites » (4). Il s’agit d’une terre fermée, mais conservant par ce repli sur soi les traditions les plus nobles et les moins altérées. Ainsi sommes-nous confrontés au peuple paisible et poète de ce doux pays, où les moines artistes à l’évidente supériorité intellectuelle établissent leur retraite dans des splendeurs naturelles (5). Dans ce monde à l’envers, tout va à l’encontre des schémas occidentaux. Les faits et les idées sont opposés aux nôtres ; les choses matérielles et intellectuelles semblent être gouvernées par d’autres règles et d’autres lois naturelles (6). Les ouvrages d’anthropologie culturelle montrent en même temps l’importance de la culture du parler haut et de la provocation chez les Coréens : « En Corée en parle toujours sur un ton très élevé, et les réunions sont extraordinairement bruyantes. Crier le plus haut possible, c’est faire preuve de bonnes manières, et celui qui, dans une société, parlerait sur un ton ordinaire, serait mal vu des autres, et passerait pour un original qui cherche à se singulariser. Le goût du tapage est inné en eux, et rien à leur sens ne peut être fait convenablement sans beaucoup de vacarme (…) Les Coréens ont généralement le caractère entier, difficile, colère et vindicatif. C’est le fruit de la demi-barbarie dans laquelle ils sont encore plongés.» (7). Ceci semble être particulièrement vrai dans la partie nord du pays : « Ceux des deux provinces du Nord, du Pieng-an particulièrement, sont plus forts, plus sauvages, et plus violents que les autres Coréens. Il y a très peu de nobles parmi eux, et par suite très peu de dignitaires. On croit qu’ils sont les ennemis secrets de la dynastie; aussi le gouvernement, tout en les ménageant, les surveille de près, et redoute toujours de leur part une insurrection qu‘il serait très difficile de vaincre » (8).
La Corée, théâtre de guerre entre empires maritimes et puissances continentales
Au XVIIe siècle, la puissance continentale russe poursuivait son expansion continentale au-delà du lac Baïkal dans l’Extrême-Orient sibérien en atteignant le détroit de Béring en 1648. Cependant, l’extension maximale des glaces océaniques hivernales bloquait ses rivages durant plusieurs mois chaque année et ne permettait pas à la Russie de disposer d’un accès libre en permanence à l’océan Pacifique. Pour réaliser cet objectif stratégique traditionnel de sa diplomatie, la Russie devait impérativement disposer d’un accès à la mer du Japon. Dès le milieu du XVIIIe siècle, la poussée russe reprit donc dans toute cette zone. Toutefois, à la fin du XIXe siècle, la pénétration rapide des puissances européennes dans le Pacifique fut perçue comme une menace par les Japonais. Une course de vitesse s’opéra donc entre les empires continentaux et maritimes pour le contrôle de la Mandchourie et de la Corée. À partir des années 1880, les Japonais voulaient à tout prix éviter que la Corée ne tombe sous la domination d’une puissance européenne ou de la Chine. Des raisons économiques poussaient le Japon à convoiter la Corée, riche de minerai de fer et terre du riz. Le Japon obtient donc le droit de faire du commerce en Corée en 1876 et, depuis le traité de Tianjin, d’y intervenir. Le prétexte de l’intervention japonaise fut trouvé lors de troubles survenus en Corée en 1894. Les Japonais occupèrent Séoul, provoquant la déclaration de guerre de la Chine au Japon, le 1er août 1894. En 1894 et 1895, une guerre se déroula entre la Chine et le Japon au sujet du contrôle de la Corée. Le traité de Shimonoseki consacra la victoire japonaise. Les Russes, mécontents de l’avancée de l’influence japonaise, firent alors pression sur le Japon pour qu’il rétrocède ce gain territorial par l’accord de la triple intervention mené conjointement par l’Empire allemand, la France et la Russie. Pour faire face à ce qu’il considérait comme une dangereuse menace, le Japon décida de multiplier par quatre son budget militaire afin de doubler ses effectifs et de faire de sa flotte la première de la zone asiatique du Pacifique. Les officiers de la marine japonaise étaient déjà formés par la Grande-Bretagne, et sur le plan diplomatique, le Japon obtint le 30 janvier 1902 le soutien de la puissance maritime britannique. Le 13 janvier 1904, le Japon adressa un ultimatum à la Russie au sujet de la Mandchourie. N’ayant pas obtenu de réponse, le Japon attaqua par surprise l’escadre navale de Port-Arthur le 8 février 1904 puis débarqua en Corée et conquit rapidement le pays. Sur mer, les Japonais détruisirent la flotte russe à Tsushima les 27 au 29 mai 1905 alors qu’une révolution était déclenchée simultanément en Russie. Cette double attaque navale et intérieure permit l’ouverture de négociations, en présence de Théodore Roosevelt. C’est ainsi que la Corée devint un réservoir de matières premières et d’hommes pour le Japon.
Espace géopolitique tampon, la Corée fut ainsi très tôt soumise à des forces continentales et maritimes contradictoires influant sur le destin des royaumes qui la constituaient. Pourtant, des forces centrifuges agissaient en sens inverse.
– II – Des forces centrifuges doublement intégratrices
Les velléités étrangères pour s’assurer du contrôle de la Corée maritime ou continentale se heurtent à la fois à la cohésion d’une aire culturelle politiquement divisée et à un phénomène nouveau : celui du déplacement du centre de gravité de l’économie mondiale de l’Occident vers l’Orient.
La déchirure nord-sud au prisme de la dérision médiatique coréenne
A l’évidence, le regard porté par la Corée du Sud vers celle du Nord s’est modifié au fil du temps. Stephen Epstein écrit : « Alors que les médias du monde entier continuent aujourd’hui à parler de la RPDC sur un ton dramatique, en se focalisant sur son programme nucléaire et sur les famines, récurrentes, la culture populaire du Sud, elle, l’aborde souvent sur le mode de la comédie, de l’ironie, voire de la farce. Certes, cette tendance à la dérision est générale dans la culture populaire sud-coréenne postmoderne, mais l’on peut penser qu’en l’occurrence elle résulte de la reconnaissance croissante de l’hétérogénéité entre le Sud et le Nord : c’est parce qu’ils ne considèrent plus la Corée du Nord comme un « double malfaisant », mais comme un pays différent du leur, bien qu’ayant avec lui un lien spécial, que les Coréens du Sud se sentent désormais plus libres de présenter cette différence comme amusante plutôt que menaçante » (10). L’idée de complémentarité entre les deux Corées est présente depuis longtemps dans l’expression traditionnelle namnam pungnyŏ, qui suggère que le couple coréen idéal est celui que forment un homme du Sud (namnam) et une femme du Nord (pungnyŏ) (11). La dédramatisation des rapports inter-coréens est d’ailleurs facilitée par le fait que certains acteurs extérieurs n’hésitent pas à entretenir des rapports avec les deux Corées, c’est par exemple le cas de la Chine.
La politique d’équilibre de la Chine entre les deux Corées.
La Chine est aujourd’hui le seul pays du monde à entretenir des relations étroites avec les deux Corées dans le contexte d’une péninsule coréenne divisée, une spécificité qui rend parfois la politique chinoise envers chacun de ces deux États ambivalente. Les autorités chinoises peuvent ainsi participer aux sanctions internationales à l’encontre de la Corée du Nord, tout en maintenant avec elle des relations économiques et des coopérations frontalières. Elles peuvent aussi proposer l’établissement d’une zone de libre-échange et signer un partenariat stratégique avec la Corée du Sud, tout en critiquant fortement ses exercices militaires menés conjointement avec les États-Unis en mer Jaune. Ces diverses positions à première vue contradictoires répondent à une constante de la politique extérieure chinoise depuis maintenant plus d’une décennie : préserver la stabilité dans son environnement régional et approfondir les relations économiques avec ses voisins, deux facteurs primordiaux dans le souci de poursuivre son développement et sa croissance économiques (12). En effet, la recherche de la stabilité de la péninsule coréenne est une quasi-obsession chez les militaires et stratèges chinois. Historiquement, la Corée occupe en effet une place importante dans le dispositif sécuritaire de la Chine. Elle est un carrefour stratégique et un espace-pont en Asie orientale que la Chine a toujours cherché à contrôler, à défendre ou à stabiliser pour assurer la sécurité de ses frontières. Déjà, les armées Ming étaient intervenues pour aider le royaume de Corée, alors vassal de l’Empire chinois, contre les tentatives d’invasion japonaises au XVIe siècle. De même, c’est en partie pour contrer l’influence croissante du Japon en Corée et plus largement en Asie orientale que la dynastie Qing décide d’envoyer des troupes sur la péninsule en 1894. Enfin, l’intervention militaire chinoise dans la guerre de Corée en octobre 1950 visait surtout à défendre la frontière sino-nord-coréenne alors menacée par les troupes onusiennes. En somme, pour reprendre une formule officielle chinoise employée au début des années 1950, la Corée a toujours été la lèvre qui protège les dents (13). Globalement, la politique chinoise vis-à-vis de la péninsule comprend trois tendances : réduction des tensions concernant le dossier nucléaire nord-coréen, maintien des liens traditionnels et des relations économiques avec la Corée du Nord et coopération économique avec la Corée du Sud (14). Quant au programme nucléaire nord-coréen, il constitue un enjeu de sécurité majeur pour les autorités chinoises, non pas parce qu’il constitue une menace directe dirigée contre la Chine, mais par ses éventuelles conséquences sur une prolifération à l’échelle régionale. La Chine craint en effet que la possession définitive de l’arme nucléaire par la Corée du Nord n’entraîne à terme, et par effet de domino, une course à l’armement en Asie du Nord-Est, incluant non seulement la Corée du Sud et le Japon, mais aussi Taïwan. Pour cette raison, les autorités chinoises ont toujours cherché à éviter la nucléarisation de la Corée du Nord, et se sont impliquées dans l’organisation des pourparlers à six (15), avec l’arrière-pensée de peser sur le cours des négociations.
L’alliance de revers entre l’Iran et la Corée du sud
Malgré la proximité entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, l’Iran a une très bonne relations avec ce pays d’Asie. Cette relation s’enracine dans le temps puisque des échanges commerciaux étaient en place dès le VIIe siècle. A cette époque, la Corée était perçue comme un miroir extrême-oriental de l’Iran. Les relations commerciales, qui étaient excellentes sous le régime du Shah, ont perduré après la révolution islamique. Un regain notable a été enregistré à compter de 2016. La Corée du Sud a proposé de jouer un rôle d’intermédiation sur la question nucléaire iranienne. A l’inverse, l’Iran s’est efforcé d’exercer un rôle d’arbitre entre les deux Corées. Pourtant, même si la Corée du Nord a vendu des armes à l’Iran, la coopération militaire entre ces deux pays a surtout fait l’objet de rumeurs. Au delà des liens culturels, l’ouverture de l’Iran vers la Corée du Sud correspond à un impératif stratégique. Il s’agit de contrebalancer la présence commerciale chinoise en Iran, montrer la capacité d’un Etat à nouer des liens avec une économie capitalistique mondialisée, sans oublier l’intérêt de se rapprocher d’une puissance navale de premier ordre qui a fortement modernisé sa marine au cours de la dernière décennie.
L’ intégration économique croissante de la Corée du Nord
A compter de 2000, Pyongyang s’est recentré autour d’une stratégie économique qui, même si le gouvernement ne l’a pas définie comme telle, consistait à entrer dans des rapports plus étroits avec l’économie libérale mondialisée. Cela impliquait un début de passage à l’économie de marché, nécessairement limité, qui s’est traduit par un triple processus : dollarisation, fragmentation sociale et paupérisation. En effet, le won – la monnaie locale – a été de facto remplacée par le dollar américain ; seule une fraction très minoritaire de la population a bénéficié de cette évolution ; et la majorité vit dans des conditions misérables (…) Cette évolution porte évidemment en elle un potentiel de déstabilisation politique (16). Le dollar est concentré dans certaines zones : la capitale, les ports et les villes frontalières. Parviennent à en bénéficier ceux qui, par leur profession, ont un contact direct ou indirect avec les étrangers : on y trouve des cadres de l’appareil de l’État et du parti, mais aussi des ouvriers, par exemple le personnel portuaire, ou encore les employés de restaurants recevant des étrangers (17). En matière de survie, les ménages ruraux sont généralement considérés comme mieux lotis parce qu’ils ont accès à la terre et donc à de la nourriture, surtout dans les provinces céréalières du Sud. C’est moins vrai pour les comtés montagneux de la province de Hamgyong Nord, et certains comtés de celle de Ryanggang, où la saison agricole est courte, les terres cultivables rares et la production, même dans les meilleurs cas, incapable de nourrir la population locale. En 2001, le Programme alimentaire mondial des Nations unies a lancé en Corée du Nord la plus grande opération d’aide alimentaire de son histoire, en nourrissant huit millions de personnes, soit le tiers de la population (un million de tonnes) (18).
En raison des forces contradictoires qui agissent sur elle, la péninsule coréenne se présente ainsi comme un espace très convoité. Toutefois, ces tensions ne doivent pas masquer les discrètes forces centrifuges qui tendent à rapprocher les Corées et à intégrer dans l’économie mondiale la péninsule toute entière. Cette nouvelle donne échappe souvent aux observateurs dans la mesure où la Corée est représentée par un ailleurs, un espace marginal dans notre imaginaire, alors qu’il occupe une position géopolitique centrale en Asie et même au-delà.
Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, le 28 septembre 2017
(1) « La Corée, qui la connaît? Les géographes eux-mêmes n’en savent guère que le nom, nul savant ne s’en est occupé, nul voyageur n’a pu la parcourir ; les expéditions tentées dans ces derniers temps pour faire respecter par son gouvernement les lois de l’humanité ont misérablement échoué, et aujourd’hui elle demeure plus obstinée que jamais dans son isolement » C.Dallet, Histoire de l’Eglise de Corée, Tome 1, p. vij
(2) C.Dallet, Histoire de l’Eglise de Corée, Tome 1, p. 11
(3) Frédéric Boulesteix, « La Corée, un Orient autrement extrême », Revue de littérature comparée 2001/1 (no 297), p. 94
(4) « Les rumeurs lointaines qui provenaient du triste royaume des ermitages me sollicitaient trop pour que je ne me laissasse point aller au charme qui m’arrivait de la terre des Vêtements blancs »
(5) Frédéric Boulesteix, op. cit., p. 106
(6) Ibid., p. 106
(7) Ibid., p. 99
(8) C.Dallet, Histoire de l’Eglise de Corée, Tome 1, p. CLVI
(9) C.Dallet, op. cit., p. CLX
(10) Stephen Epstein, « « L’axe du Mal », entre burlesque et carnaval : les images de la Corée du Nord dans la culture populaire sud-coréenne », Critique internationale 2010/4 (n° 49), p. 76
(11) Alors que la Corée du Sud s’est partiellement métissée, celle du nord incarne encore la pureté ethnique.
(12) Sébastien Colin, « Péninsule et incertitudes coréennes : quels enjeux géopolitiques pour la Chine ? », Hérodote 2011/2 (n° 141), p. 75
(13) Sébastien Colin, op. cit., p. 76
(14) Ibid., p. 77
(15) Ibid., p. 77
(16) Hazel Smith, « La Corée du Nord vers l’économie de marché. Faux et vrais dilemmes », Critique internationale 2002/2 (no 15), p. 6-14.
(17) Hazel Smith, op. cit., p. 6-14.
(18) Ibid., p. 6-14